Retrouvez notre sélection des appareils hi-fi ayant reçu la récompense tant convoitée du Diapason d’Or, palmarès 2020 !
Enceintes – Diapason d’or 2020
Sonus Faber Minima Amator II
“Le bilan est éminemment positif : piano et voix bien timbrés, attaques légères et nuancées, décroissances lisibles dans le temps, bel étagement des plans sonores en réelle 3D. Fors la réponse dans le bas, tronquée, forcément tronquée, mais pas totalement gommée non plus : à preuve la séquence des tambours japonais, redoutable pour un petit haut-parleur, qui passe sans talonnage et même une certaine crédibilité. Trente ans après, la série II reste l’une des compactes les plus crédibles sur le plan de la cohérence musicale, y compris sur un ensemble chœur plus orchestre, si difficile à traduire. La structure classique des transducteurs et le coffret parfaitement inerte étant responsables de ce bilan. Limpide et lumineuse.“
B&W 702 Signature
“Si le secret est bien gardé, la musique, elle, est servie de manière lumineuse et limpide. Leur domaine, c’est la restitution en grand format, elles dressent tout de suite un panorama sonore formé d’une quantité d’informations tout en nuances, sans jamais tomber dans l’excès, apportant un pouvoir de différenciation presque inouï dans les différents registres et ne succombant pas au piège de l’hyper définition. Les 702 Signature donnent le sentiment d’entendre plus d’informations que d’autres enceintes, au moins dans leur catégorie. C’est à la fois fascinant et réjouissant, parce qu’on pénètre vraiment au cœur de la matière musicale sans avoir à intellectualiser outre mesure. Les 702 Signature ont bien un secret, celui de nous transporter intellectuellement et émotionnellement au cœur de la musique. Quant à la finition, une fois n’est pas coutume, elle est vraiment exclusive.“
Focal Spectral 40th
“Dès les premières notes s’exprime l’autorité d’une enceinte qui propulse l’auditeur dans le cercle très fermé des systèmes à haute-fidélité, c’est-à-dire qui ne se font pas remarquer par un côté ceci ou un côté cela, mais traduisent les intentions des musiciens et de l’ingénieur du son en vraie grandeur, sans limites perceptibles, tant en dynamique qu’en bande passante grâce à un parfait étagement dans l’espace, l’impact et la décroissance des instruments à percussion ou à vent, une finesse de tous les instants ainsi qu’une richesse de timbres rarement rencontrés à ce niveau de gamme. Cela avec un sentiment d’absence de contraintes et de distorsion sur tous types de signaux. Ce n’est plus un anniversaire, c’est une commémoration. Jubilatoire!“
Sonus Olympica Nova III
“Les premières notes mettent en évidence le très haut degré d’expressivité en même temps que de lisibilité des registres, des ambiances et des arrière-plans. L’autre qualité saillante de ces enceintes est d’apporter une dimension holographique à la restitution, avec un grave articulé et profond qui se couple idéalement à l’acoustique de notre auditorium, la forme d’évent laminaire adoptée n’y étant pas pour rien. Dernier aspect, une très grande clarté et une absence totale de distorsion qui leur procurent un côté souverain. Avec l’Olympica Nova III, l’auditeur se trouve propulsé dans le monde raréfié du vrai haut de gamme.“
Electroniques hi-fi – Diapason d’or 2020
Rotel CD11 Tribute
“Le CD11 nous a séduits. Sans aller marcher sur les brisées de lecteurs cinq à six fois plus cher dont l’ambition est ailleurs, il a clairement montré que l’esprit dans lequel Ishiwatasan est intervenu a produit son effet. Nous avons devant nous un lecteur qui comprend la musique et en respecte la texture générale avec le potentiel de nous émouvoir. Instruments et voix n’ont pas la densité des sources de catégorie supérieure, mais leur tessiture est intacte, la beauté des timbres est préservée et la transcription des différents plans sonores est de la partie. Jamais vulgaire et jamais pris en défaut lors de changements brusques d’intensité sonore (percussions du Berry Hayward Consort), le CD11 Tribute se révèle précis et même studieux au sens de scrupuleux, sans sacrifier l’émotion. In French, c’est un Hommage…“
Rega Planar 10
“Précise, elle l’est cette nouvelle Planar 10. Détaillée, fine et silencieuse, avec un très bel établissement des signaux dans le temps. C’est une platine lumineuse en fait, limite clinique. Pas la plus dynamique dans le bas, mais rapide et jamais vulgaire, allant dénicher la plus petite information, spécialement dans le haut du spectre. L’image est recadrée en fonction de chaque prise de son, signe d’une neutralité sans faille. On perçoit une quantité inhabituelle de nuances et de variations dans la décroissance des notes et dans les ambiances de prise de son. Les Danses des adolescentes tirées du Sacre du Printemps, par le Philharmonique de Berlin dirigé par Karajan (DG), révèle toutes les couleurs des pupitres qui composent l’orchestre. C’est une machine à écouter qui prône le respect du message inscrit dans le sillon.“
Lyngdorf TDAI 1120
“L’appareil est livré avec micro et trépied. Un maximum de neuf mesures est nécessaire pour intégrer tous les paramètres. Le logiciel est résident, il faut juste disposer d’un smartphone ou d’une tablette connectés en wifi pour lancer la procédure. Le système une fois calibré, l’écoute est tout simplement renversante; on a vraiment repoussé les murs et surtout agrandi la scène sonore et introduit une intelligibilité et une transparence qui se rapprochent du concert. La comparaison A/B permet de s’en rendre compte très facilement. Revenir ensuite à une écoute stéréo classique peut provoquer une frustration légitime. Avec le Room Perfect, Lyngdorf transforme votre salle d’écoute imparfaite en auditorium de concert, ne nous croyez pas, essayez !“